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| Avril 2007 | ||||
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Le Seigneur de la danse Le mouvement se produit dans le temps et pourtant un seul mouvement peut nous faire sortir du temps ; une unité de membres, de mains et de pieds en mouvement éclairés, une dance d’éveil dans un calme parfait que seule la présence crée. Les écoles éduquent les mouvements du corps pour ouvrir la porte entre le monde et le divin, en utilisant la danse rituelle, les exercices moteurs et le contrôle physique suprême des formes de danses artistiques pour promouvoir la conscience par le mouvement et bien qu'il ne s'agisse pas de la seule réponse à la recherche du développement personnel, c'est la plus pratique. Gurdjieff enseignait le mouvement comme méthode d’éveil et observait qu’« un homme voudra peut-être étudier ses mouvements, observer comment il marche. Mais il ne pourra pas le faire plus d’un moment s’il continue à marcher de la même manière. » Son observation nous donne l’initiative ; on remarque que la plupart des mouvements n’ont pas de but spécifique, par exemple, nos expressions faciales et les gestes des mains pendant une conversation. Pour chaque mot existe un geste, pour chaque pensée un mouvement, exprimée automatiquement sans nécessité ni grâce. Après auto-étude, on peut observer un catalogue complet d’expressions et de poses, nombre desquelles visent l'importance de soi. Pourtant, le but n’est pas d'éliminer les mouvements superflus, cela semblerait artificiel et attirerait encore plus l’attention sur soi. Ce n’est pas la négation de soi qu'on recherche, mais la conscience de soi. Le but est le mouvement conscient, quel que soit ce mouvement. Si l’on hoche automatiquement la tête pendant que son interlocuteur parle, on pourrait retenir ce mouvement jusqu’à ce qu’éventuellement, on en possède le contrôle conscient. Par des initiatives de cette sorte, les participants d’une école utilisent le mouvement comme véhicule pour la présence. Éventuellement, le mouvement devient le serviteur des centres supérieurs et danse un ballet vivant vers le seuil de la vie consciente où le Bien-Aimé danse en permanence.
Pensées à ce sujet Les mille et une nuits : À chaque fois qu’il se levait pour prier, un renard venait se placer face à lui pour le distraire de sa prière en mimiquant ses mouvements. Hafiz : Ta respiration est une horloge sacrée, mon cher, pourquoi ne pas l’utiliser pour rester en rythme avec le nom de Dieu ? Ne laisse pas tes précieux mouvements en venir à rien. Shams : Les mouvements ou la danse d’un saint sont légers et délicats. Les mille et une nuits : Mon Bien-aimé danse en posant un pied devant l’autre. Confucius : Ne donne jamais une épée à un homme qui ne sait pas danser. Textes gnostiques, Actes de Jean : Qui ne danse pas ne sait pas ce qui arrive, Amen. Lalla : Danse, Lalla, avec rien que l'air. Chante, Lalla, vêtue du ciel. Regarde ce jour lumineux ! Quelles robes pourraient-elles être aussi belles ou plus sacrées ? Roumi: Venez, compagnons, préparez-vous à la danse dans l'autre monde.
Abu Said: Le soufi danse dans l'extase pour trouver un chemin vers le Bien-aimé. |
Evènements à venir
Visite ésotérique du Metropolitan Museum, New York, États-Unis.
Réunion portes ouvertes à Campinas, Brésil.
Réunions portes ouvertes à Buenos Aires, Argentine.
Réunions portes ouvertes à Munich, Allemagne.
Réunion portes ouvertes à Palerme, Italie. Consultez notre site web en 10 langues Allemand Magyar Français Tchèque Japonais Assistez à nos réunions d'introduction Contact du bulletin Pour vous abonner |
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Fellowship of Friends (Cette image est incluse ici exclusivement à des fins éducationnelles et n'est destinée à aucune autre utilisation.) |
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Le Dieu Shiva, dansant sur le seuil du Soi, montre une grâce infinie et une économie de mouvement, tout en contrôlant le soi inférieur.